Anti-blogging n°6 : Ces petits mots qui saccagent un message
Bonjour à tous,
La sixième newsletter d’Yves Bonis Conseil est partie !
Au menu du jour :
les petits mots valises, sans saveur qui gâchent les supports de communication les mieux ficelés.
Ceux qui vident un texte de sa substance, de son nerf, de son énergie. Le petit coup de vent glacé sur le soufflé au fromage. Le glaçon dans le dos. La poignée d’herbes de Provences qui gâche l’omelette aux truffes… j’en conviens, faut connaître. Et puis faut oser aussi…
Bref, l’anti-blogging du jour vous propose d’échanger sur les mots qui vous font quitter le navire immédiatement après les avoir lus.
La marque qui vous jure dix fois de suite qu’elle est « sérieuse » et « honnête »… Ça sent déjà le coup fourré.
Le profil Viadéo ou Linkedin qui vous garantie un professionnel « compétent »… On avait pas pensé à en douter, mais tant qu’on en parle…
Bref, faites-vous du bien, aujourd’hui, on a le droit de critiquer… mais pas méchamment hein ! Et pas nommément non plus s’il vous plaît.
Je vous laisse la parole en commentaires.
C’est à vous !
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Oh ben moi j’ai pas eu cette newsletter, elle est partie quand?
Merciii!
Bonjour Emy,
Surtout pas d’inquiétude : c’est certainement une affaire de minutes si ce n’est déjà arrangé :) Les newsletters sont envoyées par paquets et mettent parfois un peu de temps à arriver.
Je m’en excuse, mais ne vous en faites pas, vous partagerez bientôt mon désarroi ^^.
J’espère avoir de vos nouvelles quand vous l’aurez reçue !
Bonne journée !
Ah oui je l’ai eue ! Ouf! ;-) Merci!
J’essaye de m’attarder dessus dans la journée et sur les deux vidéos que je n’ai pas encore eu le temps de regarder non plus ;-(
Bonne journée!
A très bientôt pour de plus amples échanges alors !
Et bien, et bien…encore un sujet passionnant !
Bon, soyons honnête, en lisant le pitch proposé dans ta newsletter, le problème ne m’a pas sauté aux yeux. Sans doute parce que je ne l’ai pas lu en tant que cliente de la marque mais en tant qu’apprentie rédactrice de pitch (le mien !). Une fois fini ton article, ok, là, je suis tout à fait d’accord. Mais aïe, aïe, aïe ! Va me falloir encore aiguiser mon crayon et mon regard pour être capable de condenser par écrit dans mon propre pitch ce que j’ai dans les tripes !
Et sinon, en tant que consommatrice, les mots qui me font quitter le navire ? Ceux qui me sont répétés 10000 fois pour être sûr que je les ai bien lus/entendus. ça me donne l’impression d’être dans l’usine à bébés du livre « Le meilleur des mondes » !
Bonjour Sandrine,
Pour exprimer ce que tu as dans les tripes, je te sais bien accompagnée ;-) Le reste est question de temps, de détente et d’entraînement… comme d’hab !
Je comprends ton allergie au matraquage… la répétition est importante pour la mémorisation, c’est vrai, mais quand ça va jusqu’à l’écœurement, c’est une faute grave de la part de la marque tu as raison de le souligner !
Il y a des gens qui ne savent pas prendre de distance avec les chiffres ^^.
Par ailleurs, j’aime beaucoup ta référence littéraire ! Ce livre m’a donné des sueurs froides et ta comparaison est terriblement pertinente !
Merci pour ton commentaire :)
Hello Yves, décidément, on ne se quitte plus !
Les mots qui me font fuir ? Ceux qui « sentent faux ». Ceux qu’on utilise « pour faire », parce qu’on dit que c’est comme ça qu’il faut. Pour le domaine qui me concerne, les rédacteurs qui affirment jamais faire de fautes (ah ah ah) et les « textes percutants ». Et là, je fais mon mea culpa, car c’est une phrase que j’ai utilisée pour mon site ! Mais ça c’était avant et sur la prochaine version, je compte bien y remédier.
Ne cédons ni à la facilité ni au soi disant « ça fait plus pro ». Soyons nous-mêmes, dans nos mots comme dans nos couleurs, nos visuels, etc.
Ciao !
Errare humanum est, perseverare diabolicum comme dit le poète ^^
Vivement la prochaine version ! Que ton site fasse justice à ton travail :)
Ciao Morgane et merci, c’est toujours un plaisir de te lire !
Personnellement, ce qui me hérisse le poil c’est « la qualité au meilleur prix » ou « pourquoi payer plus cher ? ». Je veux bien acheter une paire de chaussures à 12€ en toute connaissance de cause, une paire qui ne tiendra pas mais prétendre qu’elles ont même qualité que des Weston c’est rédhibitoire (sauf si j’ai vraiment flashé dessus… ben oui je suis une shoes addict!)
Ah oui je suis bien d’accord avec vous Juliette ! Il faut que je traite de ce sujet d’ailleurs plus longuement !
Nous en avons également parlé avec Isabelle dans l’anti-blogging n°1 d’ailleurs.
Le genre de phrases que vous citez ont complètement déréglé la perception de ce qu’est une « qualité » dans l’esprit des consommateurs. Haute ou basse qualité…
Certaines entreprises n’assument pas de faire de l’entrée de gamme et osent faire croire aux consommateurs que leurs produits sont tout de même « qualité ».
Votre exemple des chaussures est parlant. On dira ce qu’on voudra (et on achètera ce qu’on voudra aussi d’ailleurs), mais entre une chaussure sur mesure haut de gamme et une paire achetée à 10 €, qui peut prétendre à « faire de la qualité » ?
Je partage votre hérissement capillaire là-dessus :) Il y a des abus de langages fait par nos prédécesseurs qu’il faudra rattraper.