Inspirer ou expirer : pourquoi mettre du storytelling dans sa communication
Bonjour à tous. Aujourd’hui, je vais vous présenter une posture très binaire, très manichéenne vis-à-vis du storytelling. Grosso modo, ce sera faire du storytelling ou mourir. Mais ne vous en faites pas, je ne suis pas extrémiste à ce point…
De toute façon, vous allez me dire, « camarade, c’est un peu extrême, moi ça fait 20 ans que je travaille, je n’ai jamais fait de storytelling et mon entreprise se porte très bien » !
Et bien même si je comprends votre point de vue, permettez-moi de le mettre en perspective.
Le storytelling : un réflexe humain
Vous savez, quand vous parlez à votre associé, votre partenaire, votre fournisseur, votre client et que vous lui racontez un peu de votre week-end, un peu de vos vacances, de votre projet d’investissement, de votre galère pendant le confinement etc. Vous lui racontez bien une histoire. Une histoire vraie (ce qui est un excellent point) mais une histoire tout de même.
Et ceci dans le but avoué et partagé de créer du lien, de briser la monotonie ou la sécheresse d’une relation purement factuelle.
Et lorsque la semaine suivante, votre associé, partenaire, fournisseur ou client vous demande si ça s’est arrangé… Vous mesurez que vous vous êtes fait une place dans sa mémoire. Qu’un lien différent vous unit désormais.
Le berceau de la notoriété
Que ce soit par véritable intérêt ou simplement pour briser la glace, lorsque vous vous retrouverez la semaine suivante, votre interlocuteur commencera par reparler de cette histoire que vous avez partagée avec lui.
Et si quelqu’un d’autre lui demande qui contacter dans votre secteur d’activité, vous avez plus de chance d’être cité par cette personne. Ça s’appelle de la notoriété !
En définitive donc, vous faites du storytelling par réflexe. Parce que vous êtes humain. Parce que raconter une histoire est ancré en vous et que c’est une pratique continuelle dans n’importe quel business.
Cela dit, cet article s’appelle « Inspirer ou expirer » – je suis très fier de ce titre – et pas « raconter son week-end à quelqu’un qu’on connaît déjà ». Parce qu’effectivement, le storytelling permet de faire plus que simplement vous rendre sympathique et vous ancrer dans l’esprit des gens que vous connaissez déjà.
La narration peut être spectaculaire
Le storytelling vous permet d’aller beaucoup plus loin : d’épater, d’interloquer, de séduire y compris ceux que vous ne connaissez pas encore.
On parle d’ailleurs aussi de storyliving désormais quand il s’agit d’utiliser la réalité virtuelle pour déployer des expériences, des histoires interactives en ligne ou sur un point de rencontre physique. Si le sujet de la réalité virtuelle vous intéresse, j’attire votre attention sur le fait qu’en France nous avons d’excellents acteurs en la matière et par exemple, mes bons amis de chez Speedernet Sphère !
Car oui, raconter une histoire peut se faire sur mille supports, de mille façons différentes et avec mille objectifs. Le tout étant d’être déterminé à faire passer sa communication d’un aspect purement informatif à une dimension « inspirationnelle ».
Changer la perception d’un produit
Et n’imaginez pas que ce ne soit réservé qu’aux autres secteurs d’activité. Puis-je vous rappeler que pendant longtemps, rien n’était moins sexy en apparence qu’une paire de chaussures de sport ? Ça puait, c’était purement usuel et à part les athlètes, n’importe quelle paire de chaussures souples permettait d’aller courir, jouer au ballon ou crapahuter en forêt.
Désormais, au cri de ralliement « Just do it » certaines personnes sont capables de passer la nuit devant une boutique physique pour acheter une paire de ces chaussures.
Jadis, l’informatique était réservée à des boutonneux à grosses lunettes et pantalon de velours côtelé qui ne parlaient qu’en équations. Désormais et (notamment) depuis que « 1984 ne sera pas 1984 », il est du dernier chic de changer de matériel tous les ans et les premières classes des avions et trains sont bourrées d’ordinateurs à pomme, devenus marqueurs sociaux d’une certaine vision du monde.
Ces résultats particulièrement impressionnants ne sont pas uniques et il n’est pas nécessaire d’être côté plusieurs milliards en bourse pour en bénéficier. Les start-ups le savent bien, au risque parfois de passer plus de temps à raconter qu’à agir.
Attention quand même, pas de pipeau
C’est évidemment un débordement dont il faut se méfier lorsqu’on découvre la force d’une bonne histoire sur son carnet de commande. Car rappelons-le, raconter une histoire ce n’est pas mentir et rien n’est pire que quelqu’un qui promet ce qu’il ne peut tenir.
La culture populaire est justement pleine de contes qui nous mettent en garde contre cela et il est bon de s’en rappeler.
N’empêche, si au lieu de vous limiter à des fiches produits, vous êtes capable d’inspirer les autres en parlant de ce (ceux) qu’il y a derrière ces fiches ; si vous parvenez à produire un discours juste, utile, exemplaire (j’y reviendrai très bientôt), alors vous prendrez une grande inspiration en même temps que vous en serez une pour les autres.
Alors, inspiré ?
J’ai bien envie de connaître les marques qui vous inspirent le plus que ce soit à titre personnel ou professionnel. J’ai bien envie également de savoir quels sont les éléments qui vous inspirent dans ces marques : leurs produits, leurs dirigeants, leurs infrastructures (j’adore les bureaux de Lego), leurs valeurs et les actes qui vont avec ?
Alors si cela vous dit, n’hésitez pas à partager tout cela en commentaire de cet article.
Bonne journée à vous !
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