Une traversée du désert peut être féconde
Voilà… Pas d’article depuis près de 18 mois. A peine une dizaine en 3 ans. Une quasi disparition des réseaux sociaux. Plus de page pro sur Facebook et le reste à l’avenant. Cette année, cela fera 10 ans que Yves Bonis Conseil existe et un tiers de son existence a été silencieux quand le reste était si bavard.
Il y aurait tant de choses à dire pour expliquer cela. Beaucoup de douleurs et d’angoisses au sein desquelles sont nées des amitiés immenses, des découvertes et des expériences qui me resteront dans le cœur à jamais.
Avec tout le travail que j’ai fait sur moi ces derniers mois, je ne saurais dire où tout cela prend sa source. Mon burn out ? Non, ça c’est le point d’orgue. Le sommet de la chute dirais-je. Peut-être que ces trois années s’apparentent à ces fameuses « traversées du désert » dont on parle parfois à propos des célébrités.
Et pourtant, au cœur de la tourmente, j’ai tant appris. Des transes spontanées jusqu’à la découverte de mon « Haut potentiel Intellectuel » et ma super efficience avec les mots. J’ai beaucoup compris aussi grâce à des amis merveilleux apparus comme par magie sur le chemin interminable de ma reconstruction. Je ne les nommerais pas ici parce que certains ne le souhaiteraient pas et que je ne tolèrerai pas d’en oublier un seul tant ils ont compté et comptent encore chaque jour.
J’ai aussi fait beaucoup finalement. Des conférences sur la bio-inspiration, du conseil méthodologique, des sites web, de la co-rédaction puisque j’adore ça – alors que je ne l’aurais jamais cru, de la formation auprès de futurs consultants et maintenant de l’enseignement auprès d’adorables étudiants (ils le sont presque tous et j’espère qu’ils liront cela parce que les imaginer en train de se demander si ils font partie des adorables me fait rire d’avance).
Et puis j’ai marché. Beaucoup marché. A faire exploser des podomètres. Marché pour ne pas devenir dingue. Pour extraire mes pensées de la sauce blanche dans laquelle baignait mon cerveau. Pour continuer à être là pour ceux que j’aime et sortir de ce que j’avais été et étais devenu. Je crois que « vagabonder » est désormais un terme que je maîtrise.
Aujourd’hui, me voilà dans mon chez moi qui ne dépend que de moi et je ne résiste plus à l’appel du clavier.
Il aura fallu un bilan de QI pour me rentrer véritablement dans le crâne – mieux que les dizaines de carnets et de fichiers que j’ai recouvert – que l’écriture était un essentiel de ma vie. Il aura fallu deux promos de BTS pour comprendre que l’expression était ma vie et pour redonner du sens à tout ce que j’ai construit pendant plus de 10 ans.
J’ai fait un grand ménage partout y compris sur ce site. Un design très épuré. Plus de boutique pour le moment et plus de grandes phrases de winner. Je reviens à la publication de façon beaucoup plus allégée et même si cet article est terriblement autocentré, il m’était essentiel d’évoquer ici à ceux qui se souviendront de l’existence de ce blog, les raisons de cette évolution.
Je crois qu’en guise de conclusion, je vais remettre ici une vidéo qui résume parfaitement cette période de ma vie :
Et si par hasard vous êtes dans le creux de la vague de la traversée du désert, demandez de l’aide, acceptez-la et faites confiance. Je ne saurais mieux dire.
Bisous !
Photo credit: StuBearPhotos on Visualhunt / CC BY
Cher Yves, comme il est étrange de brusquement penser à toi, taper ton nom et tomber sur cet article juste né.
Ravie de te relire et peut être le plaisir de vagabonder avec toi ! Je n’ai plus ton numéro car j’ai tout supprimé ou presque, mais on devrait pouvoir se trouver. Bises Morgane
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