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Storytelling : Raconter le temps passé à atteindre l’excellence

Parmi les légendes vivantes ou non, un des grands aspects qui frappent l’imaginaire et qui créent l’inspiration, ce sont la précocité (sauf dans certains cas très spécifiques que je vous laisse deviner) et son contraire.

En d’autres termes, lorsque vous expliquez à quelqu’un que vous avez « toujours fait ça » et que vous vous entraînez depuis des années, il se crée une empathie et une certaine admiration qui, de vous à moi, ne font pas de mal !

Tout petit déjà…

Prenons un exemple que nous connaissons tous… moi. Un exemple modeste hein, restons légers. Bon et bien, comme je le dis dans la vidéo, en 2018, cela fera 30 ans sur 34 de vie, que j’aurai commencé à taper en rythme sur toutes sortes de choses. A 4 ans, mon oncle – un VRAI génie du système D – m’installe sur deux annuaires et devant un seau tendu de chatterton et me donne deux baguettes.

30 ans plus tard et quelles que soient les époques de ma vie, je n’ai jamais arrêté de jouer, de m’entraîner, de prendre plaisir à éduquer mon cerveau et mon corps pour pouvoir m’améliorer dans ce langage universel et très primal. Je n’ai jamais non plus cessé de trouver des objets incongrus sur lesquels découvrir de nouveaux sons. J’ai joué du pot de confiture, du livre, de la chaise d’école, de la fenêtre en plastique d’enveloppe, de la bassine et tant d’autres choses…

Oui, mais me direz-vous, qu’est-ce que ça vient fou*** sur un site où on parle de marques et de storytelling ? Quel intérêt et pourquoi j’irais, moi, faire l’exercice de parler de ce que j’ai commencé très tôt ou très tard ?

Si je ne te dis pas qui je suis, tu ne peux pas adhérer

Voilà des années maintenant que je répète au fil de ce blog et de mes multiples interventions la chose suivante : si quelque chose compte pour vous, qu’il explique certains pans de votre approche et qu’il a quelque chose de remarquable… dites-le ou ne vous étonnez pas que personne ne le sache.

Une lapalissade peut-être, mais un conseil précieux je vous l’assure !

Mon histoire avec la batterie parle de moi, de ma façon de travailler, de mon engagement dans ce que je fais. De ma créativité aussi.

J’ai passé des heures depuis 17 ans, à bouger, démonter, repositionner chaque élément de ma batterie (avant je n’en possédais pas) pour obtenir une ergonomie parfaite. Et depuis 17 ans, je constate que la perfection évolue en fonction du temps. Pas qu’elle ne soit pas atteignable, mais elle ne dure qu’un moment. Ensuite, on modifie.

Vous découvrez donc ici ma volonté de perfectionnement – et pas de perfectionnisme.

Et parce que cela fait partie de moi, je pourrais vous donner des milliers d’anecdotes de concerts, de découvertes : Comment j’ai choisi puis dormi avec ma caisse claire, comment j’ai tout démonté jusqu’au dernier boulon pour comprendre comment ça marchait, comment j’ai passé 3 heures non-stop à accorder ma caisse claire en écoutant un seul coup de baguette (magique de vous à moi) de Manu Katché dans un live de Sting… Et vous apprendriez alors mon plaisir à travailler les détails et un certain sens de l’écoute.

Au final, quelque chose que vous faites depuis des années a obligatoirement un impact puissant sur votre personnalité. Il est donc une métaphore puissante de votre rapport au monde. Et donc notamment de votre façon de travailler.

Ainsi, libre à vous de le cacher, de le garder pour vous et de parler de votre marque en restant sur les critères purement descriptifs de vos produits et services. Spécifications techniques, performance, prix, délais etc. Ce sont des éléments importants c’est vrai et vous avez le droit de vous en tenir là.

Vous êtes plutôt banal ou pas banal ?

Vous me voyez arriver : avec cette méthode, vous restez parfaitement comparable. En ne présentant que des éléments rationnels à vos prospects, vous les encouragez à chercher le mieux disant. Et la concurrence est mondiale… bonne chance.

Alors qu’en présentant ces éléments qui vous passionnent, en montrant leur impact sur votre façon de faire et en quoi ils vous rendent unique et vous permettent d’être bon, vous devenez incomparable. Clairement pas universel mais incomparable.

Stop à la tiédeur !

Et comme l’universalité n’est pas un objectif pertinent, profitez-en donc, pendant que vous parlez de vous, pour amener des opinions tranchées sur votre métier, exprimez des partis-pris, bref, rompez avec les discours tièdes et consensuels – timides oserais-je dire – qui laissent vos publics passer à côté de ce que vous avez à offrir. Cela fait des années que vous pratiquez, vous n’êtes plus débutant, vous avez tout le loisir d’exprimer vos opinions !

Et comme à l’instar de la concurrence, l’audience aussi est mondiale, vous aurez nettement plus de chances de toucher des partisans, le tout en restant fidèle à vous-même.

Cela vous effraie ? Cela vous parle ? Partagez vos réflexions ici ou sur les réseaux sociaux en n’oubliant pas de me tagger « @yvesbonis » pour que nous puissions poursuivre l’échange.

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  1. Vidéo très inspirante merci Yves!! Il est parfois même je dirais très souvent difficile de se mettre à nu de raconter son histoire et de montrer son unicité. On nous apprends tellement à rentrer dans un moule à ne pas montrer notre unicité je trouve que de le faire fait peur en tout cas pour moi.

  2. Il y a le fait d’être différent mais aussi d’être ressemblant, de montrer de l’humanité au milieu des reportings et des réunions. C’est cela qui tisse le lien avec les autres et qui fait que la personne en face veut travailler avec toi. C’est pour toute notre humanité qu’on nous aime :-)