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2e anniversaire d’Yves Bonis Conseil : histoire personnelle d’une jeune entreprise qui a du vécu

Et voilà, Yves Bonis Conseil a deux ans !

C’est un peu vertigineux pour moi d’écrire cela et en même temps tellement joyeux. Pourquoi ? Sans doute parce que cette entreprise s’est créée à la suite d’une réflexion intime, de circonstances complexes et d’essais multiples… La vie est tellement intense depuis ces deux ans que j’ai l’impression d’en avoir vécu beaucoup plus finalement.

Et vous le savez sans doute, on n’en vient pas à créer une entreprise dans laquelle on croit en partant de nulle part. Il y a un vécu, des expériences diverses qui forgent la personnalité et les orientations de celui qui entreprend et conditionnent sa façon d’envisager les événements.

Alors pour ce deuxième anniversaire, j’ai envie de vous inviter un moment dans mon histoire. De me présenter à vous et de vous narrer quelques points clés de la construction de ce que je suis aujourd’hui. Cette démarche constitue habituellement la première étape de mes travaux avec mes clients. Je leur demande d’aller chercher en eux ce qui les a construit et amené jusque là. Et aujourd’hui, je vous invite à passer de l’autre côté du miroir.

Tout petit déjà…

Tout a commencé le 12 septembre 1984 à Lyon… Je ne m’étendrai pas sur ma tendre et tumultueuse jeunesse, mais je décrirai ce cadre à travers deux passions très précoces. La musique : j’ai commencé à pratiquer la batterie à 4 ans, puis ayant dû me passer quelques années de ce bel instrument, j’ai été amené à jouer sur… tout et n’importe quoi. Et bien sûr, je ne me suis jamais arrêté depuis.

J’en ai tiré une conclusion très présente en moi : « Tout sonne ! ». Ce n’est pas le matériel, ce ne sont pas les outils ni les budgets qui font la réussite d’une opération (j’ai vu des gens tirer des choses bien médiocres de matériels très haut de gamme). C’est la façon que nous avons de les envisager et de les utiliser. Vous n’imaginez peut être pas à quel point peut sonner un pot de confiture et l’effet qu’il peut produire sur des gens qui ont envie de danser… C’est  un des fondements de mon travail.

Deuxième passion fondatrice pour moi : le jeu de rôles. Sur table, à l’ancienne. Je suis né de parents cultivés, drôles et relativement grandes gueules… une belle paire de rôlistes. Ainsi, mon enfance a été bercée par des histoires improvisées, éphémères et ponctuées d’éclats de rire. J’ai fait ma première partie à 6 ans et ai poursuivi ensuite avec ravissement. J’en ai retiré des ressources fantastiques. Notamment le goût du partage, de l’empathie, de parler en public et sur tous les tons, d’écrire, d’improviser… bref de communiquer et de raconter.

Je vais m’arrêter là pour mes très jeunes années. Pour en savoir plus, attendez la publication de mes mémoires en douze volumes, à paraître… d’ici une quarantaine d’années si tout va bien !

Moi ce serait plutôt le poids des mots

Au lycée, le choc ! Culture pub le dimanche soir avec ma mère. Elle m’apprenait à décoder les messages publicitaires de ce qui se faisait de mieux en la matière à l’époque (merci pour tout Monsieur Blachas)… En est sortie une conviction : je voulais faire de la communication et plus particulièrement à l’époque, de la conception-rédaction publicitaire.

C’est devenu une obsession (si si, je n’exagère pas !). Au point que la façon dont j’ai obtenu le stage qui m’a permis de réaliser ce rêve, serait à lui seul un article plutôt rocambolesque, plein de coups de chance, de coïncidences ( !) et de mes premiers vrais coups d’audace.

J’ai fini par intégrer l’agence de conception-rédaction Indiana à Lyon. Quelques-unes de mes plus belles heures. Je me suis éclaté ! Et bien plus que de l’écriture, j’ai eu le spectacle de ce que pouvait être une entreprise qui se centrait sur le bien-être de ses collaborateurs. Dirigée par des gens éminemment intelligents, talentueux bien sûr, mais bien plus encore.

Une entreprise dans laquelle l’équation se faisait entre le respect et la responsabilisation de chacun. Entre le plaisir et l’efficacité. Entre le travail et le jeu. C’est ainsi que j’ai planché sur des scénarii télé, des spots radio, de l’affichage, de la création de nom… et ai considérablement amélioré mon niveau en babyfoot (ça n’a pas de prix, et pour tout le reste, il y a… enfin bref).

Ce fut une expérience vraiment bouleversante. Tant dans la pratique de ce métier qui me faisait rêver, que dans la leçon de management.

Quand tout cela fut fait… J’ai su que c’était fait pour moi, mais pas suffisant.

Avance rapide sur mes études en notant seulement une prof fantastique (on en a tous eu… mais peu ! Moi dans cette période, j’en ai eu plein avec une mention spéciale pour cette personne). Une prof de stratégie de communication bien sûr. Manuela-Laure Haulet. De ces personnes qui comptent dans une existence. Qui vous apprennent bien plus que de la technique et  vous distillent des leçons de vie… de notre côté, c’était plutôt de la grosse perfusion quasi quotidienne et pendant quatre ans. C’était énorme !

J’ai appris une quantité phénoménale de notions, d’attitudes, de concepts qui vont bien au-delà de la communication marchande.

Tout s’accélère

Allé, avançons encore jusqu’au vrai gros chambardement. La naissance de ma fille. J’étais au début de mon stage de fin d’études lorsqu’elle est née. Un bonheur intense, incommensurable et les premiers jours du reste de ma vie…

En même temps que je devenais papa, je suis devenu parisien, chef de projet web, puis webmarketer. J’y ai vraiment découvert le pouvoir du web en travaillant pour de grands comptes. C’était épatant, excitant, exaltant d’être aux premières loges de ce que l’avenir nous réservait.

Pour tenir dans un article je dois faire court, mais cela dit, ce que je retiens de ces moments, c’est que, si j’ai rencontré des gens fantastiques (vraiment) qui m’ont donné ma chance, j’ai aussi goûté à la frustration de ne pas décider.

J’étais en ébullition en permanence. En contact avec des personnalités exceptionnelles, j’avais quinze idées par minute. Plein d’envies, à l’affût de ce qui se faisait de nouveau (ça fait 6 ans que je parie sur les QR codes)… après tout je n’avais pas choisi la création publicitaire pour rien quelques temps auparavant.

Je proposais, je détournais, j’argumentais, je m’enthousiasmais et les réponses étaient invariables « oui c’est pas mal, on va y réfléchir »… vous devinez la suite. Epuisant et révoltant pour moi.

Par ailleurs, je conseillais du monde. Création de blogs, communication, identité visuelle, création de noms. J’ai toujours eu le goût de conseiller et… de donner mon avis. C’était là que je pouvais enfin aller au bout de mes raisonnements, proposer des expérimentations, vérifier des concepts, extraire la matière de mes recommandations au milieu de demandes parfois épiques. Le tout avec souvent des budgets très très petits.

De là vient véritablement ce qui avait commencé avec la percussion (les pots de confiture, vous vous souvenez ?), la conviction qu’on peut (qu’on doit !) faire mieux avec moins.  Que les idées sont plus puissantes que les volumes. Qu’il vaut mieux un concept fort plutôt qu’un gros plan média. Bref, là encore, beaucoup de plaisir et d’expériences.

Cela dit, avec tout ça, nous arrivions en fin 2008. Il était temps de faire place à la crise économique et à un nouveau virage. Serré celui-là.

Le grand saut

Malgré des résultats excellents, mon employeur me remerciait. J’étais encore parisien. J’étais alors démarché par un chasseur de tête (j’adore le nom de ce métier… très romanesque), qui me proposait un très joli poste dans une grosse entreprise qui vend beaucoup de billets de train sur le web…

En parallèle, ma fille avait un an et demi. J’avais le choix entre Paris, un salaire très confortable pour mon âge, des responsabilités, des voyages hebdomadaires  à l’étranger, bref, une carrière en pleine accélération… ou autre chose, mais en voyant ma fille grandir.

Le jour où je me suis défaussé auprès du cabinet de chasse, j’ai eu le sentiment de faire un pas dans le vide. Quand j’y repense, j’ai parfois la tête qui tourne un peu. Cela dit, les circonstances qui me font écrire ces mots n’en ont que plus de saveur.

Puis un concours de circonstances m’a fait aller au bout de la réflexion. Paris avait vu ma fille naître mais ne la verrai pas grandir. Ce n’était définitivement pas le cadre que nous voulions pour elle.

En deux temps trois mouvements, nous voilà à Poitiers. A devoir recréer des perspectives.

Pendant l’année suivante, j’ai pêle-mêle : cherché du travail, écrit un roman, développé de mes blanches mains une tonne de blogs et un réseau social complet, pondu quatre concepts d’entreprises, testé des noms, acheté des noms, développé des sites, pondu des business models et abandonné quatre concepts d’entreprises.

J’ai beaucoup exploré et essayé. Et beaucoup échoué. Mais tout cela auprès de ma famille et dans les directions qui comptaient pour moi. C’est à cette époque que j’ai développé le « tableau de connaissance de soi » que vous pouvez télécharger gratuitement ici.

J’oubliais beaucoup de choses en chemin aussi. De ce qui me constituait, de ce que j’aimais faire, de ce que je voulais faire. Etre en dehors des sentiers battus est parfois un peu paniquant (vous en savez peut être quelque chose ;-) ?).

Voilà, on y est !

Le 19 août 2010… les frémissements, l’immatriculation

Nous y voilà. C’était il y a deux ans (j’ai l’impression que ça fait tellement plus !). Je finis par créer ce qui va devenir Yves Bonis Conseil. Une entreprise nommée alors Terredeblogs à laquelle mon pseudo Skype est un hommage d’ailleurs, voyait alors le jour. Une structure viable.  J’y installais des blogs WordPress professionnels. Ne conduisant pas, je faisait le choix de développer mon activité le plus possible à distance, tout en conservant un niveau d’exigence très fort dans ma relation client… Skype, mon amour. C’était bien mais trop limité quand j’y repense. Cependant, c’est bien cette activité qui allait tout déclencher…

Moins d’un mois après la création de la structure, sur Viadéo, une jeune entrepreneuse du nom de Céline Boura me contacte. Elle vient de lancer son blog et me propose d’y jeter un œil comme ça pour voir et de lui donner mon avis.

Moi, bien sûr, je le lui donne. Mais pas en me limitant à l’aspect ergonomique ou purement esthétique. Le naturel revenant au galop, je lui parle de stratégie, d’écriture.

Elle évoque le référencement payant, je lui réponds qualité et typologie des contenus, lien avec les lecteurs et nous parlons ensemble de valeurs et de différence. Un travail de conseil de huit mois pour son entreprise pouvait commencer. Je développais pour l’occasion un outil : « L’ascenseur médiatique © » dont je vous reparlerai bientôt.

Lors d’une séance, elle finit par me dire « Vous êtes doué pour ça, pourquoi vous limiter aux blogs ? Vous devriez faire du conseil aux entreprises à plein temps »… Tilt ! Dans la semaine, Terredeblogs devenait Yves Bonis Conseil.

Prétentieux ?

Tiens oui, pourquoi  ce nom-là d’ailleurs ? Très simple, pour me mettre en première ligne. Avec ce nom-là, impossible de reculer, de se cacher derrière un nom nébuleux. Ces idées sont les miennes, ces convictions, ces outils aussi. En choisissant ce nom, j’ai décidé d’un engagement total.

Huit mois plus tard j’écrivais d’ailleurs d’une traite, l’e-book « Mon entreprise me ressemble ». Condensé de tous mes travaux, de mes réflexions et de mes rencontres avec des entrepreneurs, des professionnels et même un serveur dans un restaurant.

Cinq valeurs, cinq notions et un profil d’entrepreneurs qui se dessinait, les « entrepreneurs entreprenants ».

Depuis, il y a eu les ateliers-conférences et formations, une interview radio « sur un coup de tête », des chats professionnels, une page Facebook aux échanges actifs, des clients dont les témoignages écrits ou pas me font penser qu’ils sont satisfaits et des commentaires merveilleux de vous tous.

Aujourd’hui et demain

Il y a le speed consulting, ces séances courtes et accessibles de conseil ultra ciblé et une nouvelle formation en stratégie « du rêve au projet » à Paris – les dates sont posées, demandez le programme.

Il y a aussi un projet de formation web à Lyon et des conférences qui se préparent sur le thème « faire mieux avec moins » (mais là c’est très secret…).

Il y a aussi l’ambition de revenir m’installer à Lyon. Ma ville natale que j’aime beaucoup et dans laquelle j’ai envie de développer de nouvelles idées… Bref, plus le temps avance et plus j’ai envie d’apporter des innovations à mon métier et à mes clients, de développer de nouveaux concepts et de continuer à vivre cette vie d’entrepreneur à fond avec vous ! Je suis heureux de me dire que maintenant, vous savez que ça ne vient pas de nulle part :).

Bien, assez parlé de moi

C’est en étant un peu ému (on va attaquer la partie remise des Oscars…) que je veux profiter de cet article pour vous remercier tous. Tous ceux qui m’ont soutenu et qui le font encore, ma famille pour sa patience et son ouverture d’esprit, tous ceux qui m’ont influencé et amené à devenir celui que je suis aujourd’hui. Qui m’ont fait confiance parfois juste à l’intuition. Qui me contactent, qui me suivent, qui participent, qui font de ces « outils » que sont le blog, Facebook ou Twitter, des espaces d’échange, de discussion, de partage, de progrès. Où l’on combat l’inertie et la passivité.

Aujourd’hui, je fais de la conception-rédaction, du conseil en communication, en stratégie, de la formation. Vous venez de plus en plus nombreux lire et participer ici, les échanges s’intensifient, les collaborations, les projets… Et j’espère que tout cela n’est qu’un début !

Et si cette entreprise est encore toute jeune avec ce que cela comporte de fragilités, j’ai la fierté d’aller dans une direction qui me paraît bonne, de développer mon métier autour de mes convictions, de mes valeurs, du respect et de la satisfaction de mes clients, tout cela en préservant du temps auprès des miens.

Et tout cela c’est en grande partie grâce à vous.

En conclusion

Pour que l’entreprise soit un terrain d’épanouissement personnel pour tous ses acteurs. Pour que ceux qui décident, le fassent en leur âme et conscience plutôt que pour satisfaire des marchés ou des conventions. Pour que ceux qui font l’économie (les entreprises), la fasse plus sensée. Pour que les consommateurs puissent parler en confiance aux marques au lieu de se faire braquer. Pour qu’on ne voit plus jamais sur Facebook des gens dire « vivement le weekend » dès le lundi matin. Pour que plus personne ne vocifère devant sa télé « faut que ça change ! » avant d’aller se coucher. Pour tout ça, je continuerai à travailler, à imaginer des solutions, à tacher de faire mieux avec moins, à vous accompagner dans cette quête à laquelle je crois dur comme fer : que pour un monde meilleur, il faut que nos entreprises nous ressemblent !

Merci à tous !

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  1. Whaouuuu… je l’attendais cet article, et bien avant que tu ne l’annonces. J’attendais ce moment où tu donnerais la pleine mesure de tout ton potentiel, si jeune mais déjà si plein de vies et d’envies !!! J’ai eu une immense plaisir à lire ces lignes, même si j’en connaissais presque tout le contenu.

    Plein de choses résonnent, mais va savoir pourquoi, le passage qui me touche le plus aujourd’hui lundi 20 août 2012, c’est : « Le jour où je me suis défaussé auprès du cabinet de chasse, j’ai eu le sentiment de faire un pas dans le vide. Quand j’y repense, j’ai parfois la tête qui tourne un peu. Cela dit, les circonstances qui me font écrire ces mots n’en ont que plus de saveur ».

    Avec le recul je crois que c’est le moment le plus fort d’une vie : l’impression d’avoir un précipice sous les pieds et devoir faire quelque chose pour s’envoler. C’est de là, à mon sens, qu’on sort le meilleur de soi.

    Enfin, je suis très flattée de lire ma contribution active à ton virage professionnel, car tout comme tu as cru en mes idées folles, j’ai cru en les tiennes, et résultat au bout de 2 ans on peut être fier d’avoir transformé nos utopies en réalité ;-) Même si tout reste à faire et à accomplir…

    Pour cet article, et pour le reste, je te remercie.
    Céline

    1. Céline, ton enthousiasme me fait très plaisir :)

      Oui, c’est vertigineux mais très fort ce genre de moments de choix. On voit presque les embranchements à l’instant d’agir.

      Ca reste un instant très fort c’est certain.

      Au même titre d’ailleurs que certaines rencontres clés n’est-ce pas ?

      Merci à toi !

  2. Quel talent Yves ! c’est époustouflant !
    Cela se sent en échangeant avec vous, cela se confirme en travaillant avec vous, et cela transporte en vous lisant aujourd’hui !
    Vraiment je vous souhaite une échappée belle avec toutes ces cordes à votre arc, et surtout toutes ces notes à jouer !
    Un grand merci pour ce partage et cette authenticité, c’est fou comme cela fait du bien et encourage.
    Je suis suspendue à la suite de l’histoire…
    A bientôt !

    1. Elise,

      La suite de l’histoire reste à écrire mais je te remercie (oui, nous nous tutoyons maintenant si tu te souviens ^^) du fond du coeur pour ces mots qui me rendent fier !

      A très bientôt !

  3. Eh bien ! Je me souviens d’un conseil de Yves Bonis qui m’invitait à ne pas faire d’articles trop longs. ;-)

    Celui-ci l’est et pourtant ne m’a pas fait fuir à la lecture. Je trouve intéressant ces instants de transparence, de don de soi autrement, d’abandon du pardessus du professionnel pour partager plus profondément.

    Bon anniversaire à Yves Bonis Conseil ! Et que chaque année soit une bougie de plus à mettre sur ce gâteau à partager.

    Qui sait ? Au plaisir de vous voir Yves… à Lyon :-)

    1. Merci Patricia. Concernant la longueur, parfois, comme on dit, « faut c’qu’y faut ! ». Et puis vous n’imaginez pas comme j’ai résumé :)

      Je suis heureux que ce « moment écrit » vous plaise et j’espère que vous serez là pour souffler les prochaines bougies :)

      A très bientôt

  4. Bonjour Yves,
    Nous ne connaissons pas même si, après lecture de votre article (transmis par un membre de l’un de mes réseaux), j’ai déjà une petite idée de la belle personne que vous êtes.
    A part l’âge, nous avons des choses en commun : le goût pour l’écriture et pour la communication, mais pas n’importe quelle communication. Celle qui favorise l’écoute, le respect, l’échange et le partage. C’est donc avec un grand intérêt que j’ai lu votre parcours de vie conduisant à cette création d’entreprise qui vous ressemble tant.
    Dans les choses que nous avons en commun, nous avons celle d’avoir, un moment donné de notre vie, lâché prise de la norme, des cadres, des contraintes et des frustrations pour donner corps et vie à nos envies d’aller vers les autres différemment. En effet, le 29 novembre prochain, je fêterai les 3 ans de mon auto-entreprise dans le domaine de la rédaction et de la communication (je suis écrivain conseil, biographe, conseil en communication écrite). Si l’une de mes cibles est l’entreprise, j’ai une préférence pour le récit de vie, les biographies de personnes ou d’associations…Une entreprise qui a été conçue après 32 années de salariat (j’ai beaucoup donné à l’entreprise et je m’en rends compte maintenant pas assez à ma famille) et consécutivement à un burn out syndrome. Moi aussi, j’ai donc connu le vertige du vide : celui dans lequel je me suis lancée à corps et à cœur perdus pour retrouver mon identité, mes valeurs et pleine confiance en mes savoir-faire et en ma capacité d’entreprendre. Aujourd’hui, comme vous, je travaille chez moi et donc à distance avec mes clients. Je suis plus disponible pour mon mari et mes 2 grands garçons. Même si ce n’est pas évident, je sais que j’ai fait le bon choix, même si trop altruiste dans l’âme, j’ai encore du mal à me vendre correctement… Mais là n’est pas l’essentiel à mon sens. Vous avez un avantage sur moi : votre jeunesse et votre goût (voire inconscience) du risque, alors n’hésitez pas, foncez !!! Avec un tel état d’esprit, vous ne pouvez qu’aller plus loin et vous épanouir encore. Même si c’est fort improbable, j’espère qu’un jour nos chemins se croiseront. Je vous souhaite donc un bon anniversaire et une bonne continuation dans la concrétisation de vos projets.
    Patricia

    1. Bonjour Patricia,

      C’est vrai que nous avons des parcours qui présentent des similitudes. Votre témoignage me touche beaucoup et je suis très heureux que vous ayez fait le choix de le partager ici.

      C’est aussi une façon pour ceux qui passeraient sur ce site et n’auraient pas encore fait le pas, de voir qu’il est possible et même plus, salutaire, de se recentrer, quand l’occasion se présente, sur ce qui nous est vraiment cher. Que ce soit professionnellement ou personnellement.

      Pour le fait de pratiquer de justes prix pour ses prestations, l’altruisme est souvent une donnée à mettre en lien avec un sentiment de légitimité professionnelle. Outre les coûts de fonctionnement, il y a aussi ce que je crois (ce que je sais) apporter à mes clients. Ceci posé, l’argumentation se fait plus simple, solide… et bizarrement moins discutée.

      Nous aurons peut être l’occasion d’en parler – par Viadéo par exemple – si vous le souhaitez. Voilà peut être l’improbable occasion dont vous parliez plus haut :).

      A très bientôt et merci encore pour votre participation.

  5. Bonjour Yves,

    Du bonheur de vous lire et de synthétiser ici le parcours qu’un bon nombre d’entrepreneurs connaisse. Une telle expérience est profitable pour l’ensemble et le grand saut dont vous parlez est ce que je nomme le « saut de l’ange » : osez être qui nous sommes, laisser s’exprimer notre vérité et créer la vie dont nous rêvons.

    Georges Bernard Shaw disait justement ceci :
    « L’homme raisonnable s’adapte au monde. Celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même. Aussi tout progrès dépend de l’homme déraisonnable. »

    et celle qui fait vibrer mon coeur d’artiste-channel :
    « Vivre ce n’est pas se trouver, c’est se créer »

    D’éprouver en vous lisant une telle envolée vers cette créativité…et en écho je sens comme je ne l’ai jamais ressenti auparavant, l’élan viscéral de me créer en permanence, serait-ce le divin en soi?

    Nous sommes doués de nous réaliser selon nos désirs justes et profonds.
    Cela est certainement risqué!!!
    Le seul et unique risque est celui d’être éperdument amoureux de la vie et de diffuser cette indicible JOIE.

    Conscients que nous ouvrons une nouvelle vision des relations humaines et de notre responsabilité envers la planète Terre.

    Alors à tous celles et ceux qui partagent « déraisonnablement » cette vision de coeur, bon envol!
    Merci Yves
    natalia

    1. Bonjour et merci pour cette belle envolée lyrique Natalia !

      J’aime beaucoup la citation de Bernard Shaw que je ne connaissais pas. Je m’empresse de la mettre au chaud dans ma besace !

      Merci de votre participation et à très bientôt :)

  6. Hello Yves,

    Merci beaucoup pour cet article. Je connaissais déjà une partie de l’histoire mais je comprend désormais encore mieux pourquoi YBC est ce qu’il est :)
    Je trouve cela très courageux de livrer tout une part de ton histoire comme cela, et c’est juste génial. Cela rappelle à tout le monde que créer une entreprise c’est avant tout oser, foncer en oubliant ses peurs car porté par ses projet.
    Deux ans c’est tant, du fait de tout ce qui as déjà été fait, et si peu à la fois, du fait de tout ce qui reste à venir !

    Alors longue vie à YBC qui agrandi le groupe des entreprises entreprenantes, pas encore assez grand à mon sens !

    Nicolas

    1. Salut Nicolas,

      Je suis heureux que l’article te plaise. Je crois que c’est important de faire passer l’idée qu’une entreprise ne vient jamais de nulle part et que c’est ce qui fait sa force et son unicité. Nous avons eu l’occasion d’en parler ensemble :). Je crois que la conscience de cet état de fait amène déjà loin sur le chemin de l’entreprise entreprenante.

      On entend souvent des athlètes ou des artistes dire « je sais d’où je viens, ce qui m’a construit »… les entrepreneurs peuvent s’inspirer de la démarche sans vergogne, d’autant qu’à priori, ceux que l’on entend dire ça ont suffisamment réussi pour que le leur demande ^^ !

      Merci pour tes voeux de longévité ! On en reparle pour le 10e anniversaire ? Ou peut être déjà pour le troisième…

  7. Cet article se lit comme un roman qu’on n’a pas envie de poser !!!! ^^
    Longue vie à Yves Bonis Conseil ! ;o)

    1. Merci du compliment ! Hé oui, plus ma vie sera longue et plus le roman sera étoffé… J’espère que tu n’es pas pressée de connaître la fin ^^

  8. Comme je te le disais, c’est un roman qu’on ne veut pas poser !!!
    Bon anniversaire !!!!

  9. Wouhaou ! Quel superbe article. Merci pour ce partage de vie et de développement personnel !
    Bon anniversaire à Yves Bonis Conseil et longue longue vie à votre entreprise entreprenante !

    Il y a des moments clés dans notre vie qui nous font nous bousculer et qui nous construisent. Bravo pour tout le chemin parcouru.

    Et au plaisir de vous rencontrer sur Lyon, quand vous serez revenu :)

    Magaly

    1. Bonjour Magaly (excusez-moi j’ai un peu tarder pour vous répondre),

      Merci pour votre message et oui, dès que je serai sur Lyon, je vous préviens (cela dit, j’y reviendrai peut être avant pour un projet de formation web…je n’en dis pas plus, mais j’ai hâte) :)

      Bonne fin de journée !