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Bien se connaître pour bien s’entourer

Bonjour à tous,

Voilà une semaine, j’avais une discussion passionnante avec une cliente géniale. Nous en étions à travailler sur la définition la plus simple possible de son activité idéale quand tout à coup, les choses se sont débloquées ! L’avenir me donnait l’impression de se dégager pour laisser apparaître des objectifs forts, concrets et qui rassemblaient bien les différentes pistes que nous avions évoquées.

Plus encore, elle nous permettait de revenir sur une de ses expériences passées, expérience où des recrutements malheureux avaient eu des conséquences importantes sur son activité d’alors.

Bien se connaitreParce qu’elle avait avancé de façon considérable dans sa connaissance d’elle même, elle saisissait que la mésaventure venait d’un recrutement qui n’avait pas assez tenu compte de sa personnalité à elle, la dirigeante.

En clair – et là, je quitte cet exemple récent je tiens à le souligner – si vous avez un tempérament de leader visionnaire (sans prétention aucune, posez vous la question), ne vous entourez pas de collaborateurs au même penchant.

Si vous mettez trois visionnaires à la tête d’une boîte, vous aurez trois personnes qui chercheront à tout prix (de façon plus ou moins consciente), à tirer le drap à eux. D’où conflits d’autorité, frustrations à cause des longues argumentations pour chaque décision etc. Non seulement personne ne se fera plaisir, mais c’est l’équilibre et la pérennité de l’entreprise qui seront en danger.

Choisissez plutôt, selon vos besoins, des personnalités plus créatives mais moins fières, des tempéraments plus analystes qui calmeront vos ardeurs et sauront vous apporter des éléments tangibles pour étayer ou réfuter vos thèses…

C’est assez normal, lorsque l’on rencontre des personnalités qui nous ressemblent, de ressentir une attraction forte. Mais la question à se poser, au-delà du CV, des compétences, des valeurs même, est celle-ci : nos caractères sont-ils compatibles ?

Ça a l’air évident ? J’ai pourtant l’exemple simple d’une jeune dirigeante qui lançait une entreprise prometteuse, au concept novateur, à l’avenir potentiellement rayonnant. Elle habitait son projet et avait pour elle des capacités et un charisme hors norme – j’ose le dire.

Seulement, elle s’est associée – pour tout un tas de raisons – avec un partenaire qui lui aussi avait un tempérament de leader… mais plus fragile. Lui ne savait pas dire non, et se trouvait être facilement impressionnable. Résultat, sous des airs de maîtrise, il laissa entrer dans l’affaire des personnages peu scrupuleux et encore moins compétents qui noyautèrent le projet.

Elle fut contrainte de quitter son propre navire… qui fini par se planter quelques mois plus tard d’ailleurs.

Aujourd’hui, elle se connaît mieux. Elle a saisit que son intérêt n’était pas de s’associer à des « décideurs », qu’ils soient fragiles, paternalistes… mais bien de trouver des personnalités complémentaires à son tempérament visionnaire. Des collaborateurs qui ne lorgnent pas sur son pré carré, mais qui comprennent que chacun a sa place dans l’entreprise – de loin, ça a l’air d’un poncif, mais en vérité, c’est prépondérant, ça.

Tout le monde ne rêve pas d’être au premier plan ce qui n’empêche pas la compétence. Certains sont heureux en compagnie de tableaux de chiffres, d’autres s’éclatent avec des pages blanches et d’autres encore adorent potasser les nouvelles directives européennes et autres documentations juridiques.

Le tout, c’est de savoir se situer pour pouvoir se créer une équipe cohérente et équilibrée. On nous met dans la tête une image d’Épinal où l’employé modèle est grand, beau, fort, intelligent, charismatique, dévoué, compétents et sexy tant qu’on y est. Mais sans parler de la rareté de ce genre de bestiaux, s’il a un caractère de cochon, il peut vous planter la boîte aussi sûrement qu’un financier malhonnête !

Imaginez dans la série « Mission impossible », s’il n’y avait eu que des Monsieur Phelps qui s’étaient tapés dessus pour savoir qui allait lire le message commençant par « votre mission si vous l’acceptez… ». En tant que spectateur c’est récréatif, c’est vrai ! Mais si c’est vous le boss… ou si, en tant que collaborateur, vous voyez les dirigeants faire ça…

Donc, je résume : si je me connais suffisamment, je peux recruter des gens qui complètent mon équipe plutôt que des doublons qui chercheront à être calife à la place du calife. C’est meilleur pour tout le monde !

Suis-je plutôt impulsif, créatif mais pas très opérationnel, suis-je plutôt introverti et réfléchit ? Est ce que je préfère décider vite ou étudier les dossiers longtemps ? Suis-je un meneur d’hommes ou un solitaire ? Suis-je inquiet ou plutôt sûr de moi ? Suis-je en recherche de visibilité personnelle ou pas ?

Autant de questions importantes à se poser avant de faire passer des entretiens me semble-t-il.

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  1. Je vous embauche ? ^^

    Amicalement,
    Anne-Laure

    1. Vous savez où me trouver Anne-Laure :) N’hésitez pas !