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Ne pas se contenter du « jeu des idées »

Autoportrait Miyamoto MusashiJe tiens à vous parler d’une phrase tirée d’un livre – que je vous recommande d’ailleurs chaudement – nommé « Le traité des 5 roues« . Il a été écrit au seizième siècle par un samouraï, artiste et tacticien nommé Miyamoto Musashi.

Je ne m’étendrai pas sur le livre dans lequel chacun verra ou non son intérêt, mais je voudrais m’attarder sur une phrase que je trouve capitale pour nous tous qui sommes porteurs de projets :

Se forger dans la Voie en pratiquant soi même (et non pas uniquement par le jeu des idées).

Miyamoto musashi

Changez les mots « se forger dans la Voie » par ce que vous voulez ; par exemple « tester ses idées » ou encore « donner vie à son projet » et vous verrez le message qui me touche.

On a souvent tendance à imaginer des choses formidables, ambitieuses, valorisantes… mais qui restent des actes manqués car nous ne faisons que jouer avec les idées. Il est facile de trouver une idée, de l’échafauder dans un moment où l’on a le moral… et puis de la détruire dès que le courage s’en va.

« Trop dur ! », « pas les moyens », « pas le temps »… nous avons tout le nécessaire pour tuer un projet parfois génial dans l’œuf.

Mieux encore, à une époque où l’information n’a jamais été aussi facile à trouver et à consommer, nous pensons « savoir » après avoir lu ou regardé un tutoriel, participé à une formation express ou parcouru un article inspiré… Seulement, si la chose n’est pas appliquée ou expliquée à un tiers sous deux jours, elle sera probablement perdue.

Enfin, on peut râler devant sa télévision sur les injustices, scandales et malversations que l’on nous présente… mais tout cela ne reste que « jeu des idées ».

Il en va donc ainsi de nos projets les plus fous, comme de nos convictions les plus fortes. Vivons-les. N’ayons plus peur de progresser, de commencer modestement et d’améliorer ensuite. Allons par étapes et valorisons chacune d’elles.

On n’atteint pas le geste parfait en se contentant de l’imaginer. Si important que soit le rêve, si capitale que soit la réflexion, pratiquons. Donnons vie à ce qui compte, même si cela doit être petit à petit.

On est souvent étonné et satisfait de réaliser que l’on pratique certaines choses depuis longtemps. Et ce sont généralement des choses que l’on fait bien… Mais il a bien fallut s’y mettre et se forger en pratiquant :).

En ce qui me concerne, mon entreprise et le concept qui l’accompagne en sont un bon exemple. La musique également.

Et vous, quelles sont ces « Voies » que vous arpentez ou qui vous tentent ?

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  1. Merci Yves, je vais méditer et m’inspirer de ce beau billet pour dépasser les peurs qui m’étreignent en ce moment…pratiquer pour réunir le rêve et la réalité…sinon le rêve peut devenir un cauchemar et le cauchemar une réalité…
    bonne continuation

    1. Oui pratiquer ! Pratiquer pour vérifier, pour tenter, pour savoir, pour commencer, pour s’améliorer.

      Pratiquer pour ne pas concevoir de regrets… et puis pratiquer de manière stratégique bien sûr. En raisonnant. Pratiquer certaines compétences pour préparer les projets.

      Bref être actif et se lancer pour progresser vers nos idéaux. Voilà le sens de cet article…

      Merci Sybille de m’avoir permis de terminer mon article avec vous :) Et je terminerai en disant que, pour cesser les cauchemars, il suffit peut-être de se réveiller ;) (là aussi je vous laisse méditer :-p)

  2. Un immense bravo pour cet article vivifiant qui tombe à point nommé… Quand je vois la qualité de ta démarche, je me dit que l’important n’est pas de réaliser de « bonnes » choses mais de les faire pour de « bonnes » raisons. Très bonne continuation à toi, all the best !

    1. Merci beaucoup Déborah.

      Oui, je suis d’accord. Après avoir dit que les « bonnes choses » et les « bonnes raisons » sont toujours subjectives, je crois que savoir pourquoi on fait les choses est la clé de tout ! Et ça laisse toute la place à l’improvisation et aux surprises, qu’on ne s’y trompe pas.

      Je propose toujours à mes clients de définir avec eux une « boussole » et de travailler en direction de leurs idéaux pour cette raison là.

      En clair, je crois que nous sommes en phase Déborah ;)

      Merci pour tes encouragements et comme tu le dis si bien « tout de bon » à toi aussi !