Avec ou sans gourou ?
Pour citer un groupe aux textes sulfureux (FFF), « on n’est jamais mieux asservi que par soi même« . C’est dur à dire, mais pourtant…
Nous savons ce qui nous fait du bien ! Alors arrêtons de faire autrement.
On lit des tas de choses. De gens qui ont fait le pari de ceci, qui ont découvert la méthode de cela. Qui proposent la recette miracle, le processus magique. De quoi s’agit-il en vérité ? D’entrepreneurs comme vous et moi qui ont seulement fait un choix que je ne cautionne pas, celui de monter leur business en prétendant que la méthode qui les a fait avancer était universelle.
Et soyons honnêtes, souvent, ça marche ! Ça marche mais pour combien de temps ? Le temps nécessaire à ce que, sous le vernis apparaisse le grand creux. Comme je l’écrivais plus tôt, « La forme sans le fond, ça s’appelle un trou » ! Ainsi, ceux qui se contorsionnent la personnalité pour adopter une formule qui ne leur convient pas, finissent tôt ou trop tard par se rendre compte que la méthode n’est pas pour eux.
Alors, deux solutions, soit ils se sentent coupables de ne pas réussir comme l’a dit le grand manitou, soit ils se rendent compte que la promesse était vaine.
Mais soyons sérieux un instant, quiconque a déjà essayé de prendre de « bonnes résolutions » le 1er janvier, sait que si la mesure chasse le naturel – pas d’inquiétude – il reviendra bientôt au galop. Dès lors, que faire ? Et bien s’écouter. Si nous faisons confiance à ces vendeurs de rêve, c’est parce que nous refusons de croire à notre propre potentiel.
Mais en vérité, nous savons ce qui nous plaît, ce qui nous fait envie et nous correspond véritablement. Nous le savons parce que nous sommes le fruit d’une vie d’expériences, d’événements, de paroles, gestes, odeurs, goûts, opinions entendues et discutées.
Parce que nous sommes les seuls à savoir comment nous fonctionnons, écoutons nous !
« On n’est jamais mieux asservi que par soi même », alors plutôt que de lutter, allons dans le sens qui nous est naturel. A nous ensuite, d’utiliser ce courant intérieur pour nous mener là où nous voulons aller.
On n’est pas uniquement stratège pour son entreprise, mais aussi et peut-être surtout pour soi même.
L’autre jour, je me faisais une carte heuristique sur le thème « qu’est ce qui me rend heureux ? ». J’ai listé un nombre tout à fait agréable de choses petites, grandes, complexes ou toutes simples qui me faisaient du bien. Quelle surprise de voir que je passais la majorité de mes journées sans en faire une seule oO !
Suis-je le seul ?
Pour prendre un exemple plus précis, je suis musicien. Je fais de la batterie et des percussions depuis l’âge de 4 ans. J’aime ça, le rythme bat dans ma tête à chaque seconde qui passe. Et je n’aime rien, plus qu’être sur scène. C’est l’endroit où je peux partager ce rythme, faire bouger ceux qui me font le bonheur de venir écouter, réagir et répondre !
J’aime partager et avoir une réaction immédiate de ceux qui m’accompagnent. J’aime créer une dynamique, un mouvement et le laisser enfler à l’envie de ceux qui le suive. J’aime cette décharge d’énergie collective.
Cette énergie, je la retrouve également lorsque j’échange sur mes idées, en brainstormings et lorsque je trouve des solutions créatives à une problématique bien tordue :).
Puisque je le sais, à moi de provoquer les opportunités qui m’amèneront à nouveau dans ces situations. C’est aussi simple que cela. Je pars d’un fait profondément ancré en moi, qui fait partie de mon histoire et j’en extrait ce qui me permet d’avancer.
Je vous encourage à tenter la carte heuristique (ou mindmapping… ou petit dessin avec des idées dedans) de ce qui vous rend heureux, à confronter votre réalité du moment avec cette carte et à en tirer des conclusions. Avez-vous besoin, dès lors, d’un grand gourou, ou juste de croire à vos chances et d’aller tenter le coup ?
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Bravo pour cet article qui mérite 4 étoiles.
« Si nous faisons confiance à ces vendeurs de rêve, c’est parce que nous refusons de croire à notre propre potentiel » : c’est absolument vrai !
Croire en ce que nous sommes, agir pour se réaliser, cela demande beaucoup de courage, mais le jeu en vaut la chandelle et même plus d’une.
Pour terminer, je citerai les paroles de Justin Tillman : « Most people allow their lives to be consumed by fear. This road leads to weak decisions that sabotage your life plan. Excellence is born when you decide to trust–in who you are, what you believe, and what you are capable of. Never betray the trust in yourself or else you betray your potential. »
Nous sommes tous d’accords, au diable les gourous et autres arnaques du même genre
Merci Deborah, pour ton commentaire, mais également pour cette excellente citation !
J’aime beaucoup ta phrase « cela en vaut la chandelle et même plus d’une » :) C’est génial ça !
Ça vaut tout un gâteau d’anniversaire, que de se regarder avec sérénité dans le miroir et de s’encourager avant de se jeter à l’eau.
Et on attaque la fête des lumières à Lyon, quand on repasse devant le miroir et qu’on se fait un sourire de reconnaissance après avoir réussi !
Je vais tâcher d’en faire ma gymnastique matinale et vespérale ! ^^