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La pédagogie d’une décision stratégique : ces idées qui « collent »

Dans le cadre des activités de l’entreprise, la direction doit sans cesse arbitrer des décisions. Investir, embaucher, choisir un partenariat difficile, hausser les exigences managériales pour conquérir un nouveau marché ou se sortir d’un mouvement mal inspiré.

Ces décisions ont toutes un impact sur l’opérationnel qui est parfois difficilement accepté par les équipes. La cruelle image d’Épinal du « salaud de patron » qui joue au golf dans son bureau pendant que les laborieux triment, hante les esprits et attise la morgue de ceux qui travaillent dur sans percevoir le sens collectif de leurs efforts. Ce n’est pas de leur « faute », on peut faire beaucoup mieux grâce à une certaine pédagogie, en se faisant comprendre et c’est ce dont je veux parler aujourd’hui.

« Qu’est-ce qu’il a dit ? » – Pédagogie !

Essayez donc d’intéresser un public aux profils aussi variés que les salariés de toute une entreprise avec un vocabulaire financier ou stratégique ultra technique. Tâchez-donc de remporter l’adhésion et la motivation de tous ceux qui travaillent à vos côtés en les assommant d’anglicismes et de sigles alambiqués. Il y a peu de chances que cela arrive, soyons honnêtes.

Pourtant, nous sommes d’accord, si vos collaborateurs comprenaient pourquoi l’entreprise adopte telle ou telle orientation, ils seraient nettement plus enclins à mettre la main à la pâte. Un peu la différence entre se faire kidnapper par des hommes en noir qui vous menacent d’une arme et suivre une personne de confiance qui vous emmène en voyage. Vous ne connaîtrez pas tous les détails, mais votre motivation et votre bonne volonté ne seront pas les mêmes dans un cas ou dans l’autre.

6 points pour une idée comprise et mémorable

Reste donc à expliquer à vos équipes où vous les emmenez et pourquoi. Surtout pourquoi. Dans leur livre « Ces idées qui collent » (« Made to stick »), Chip et Dan Heath proposent 6 caractères qui font la différence entre les discours incompréhensibles et les idées marquantes.

Une idée « qui colle » doit donc être :

  1. Simple (je vous le disais, pas de jargon)
  2. Inattendue (il s’agit tout de même d’accrocher l’attention)
  3. Concrète (on ne retient pas les abstractions, encore moins quand on a peur)
  4. Crédible (eh non, l’humour ne fait pas tout)
  5. Créer de l’émotion (positive si possible…)
  6. Être présentée comme une histoire (pour pouvoir mémoriser et faire passer le message)

Or puisque votre objectif est d’obtenir un élan durable, vous avez tout intérêt à expliquer les changements de façon « collante ». Mémorable si vous préférez.

Vous avez tout intérêt à prendre votre discours et à le confronter à la check list que je viens de vous présenter. Si tout y est, vous augmenterez largement vos chances de créer l’émulation que vous espérez et dont vous avez besoin.

Ma spécificité est d’expliquer les mouvements stratégiques grâce aux stratégies naturelles.

  1. Rien de plus simple qu’une fleur dans l’esprit de chacun
  2. Rien de plus inattendue quand on veut parler d’entreprise (vous verriez la tête des gens quand je sors de ma poche un simple marron pour leur parler du potentiel d’un projet)
  3. La Nature s’acharne à durer. Rien de plus concret que s’alimenter, se défendre et se reproduire…
  4. Ma crédibilité se construit sur la preuve que chaque être vivant poursuit les mêmes buts que l’entreprise mais depuis beaucoup plus longtemps.
  5. Niveau émotions, la Nature c’est de la poésie, de la douceur mais aussi des frissons et beaucoup de rire (quand je sors de ma poche DEUX marrons… je ne sais pas pourquoi tout le monde rigole. Alors que c’est pour faire passer dans l’assistance).
  6. Je puise mes histoires dans les stratégies naturelles et je compare l’entreprise ou la marque ou le produit ou le client ou le concurrent à des fleurs, des insectes, des champignons aux stratégies ingénieuses et surprenantes. Et je décris leurs interactions. La projection est immédiate et plusieurs années après, mes clients viennent me citer avec exactitude les métaphores qui leur ont permis de changer l’histoire de leur entreprise.

Deux ans après une formation que j’ai donné à Limoges, une cliente m’a dit que depuis qu’elle travaillait sa marque comme une fleur (une marque polysensorielle au ciblage exigeant) et qu’elle considérait ses clients comme des abeilles (qui font vivre et qui deviennent des prescripteurs zélés tant qu’ils ne sont pas déçus), non seulement son chiffre d’affaire et son image de marque avaient décollé, mais elle avait en plus réussit à se sortir de l’influence néfaste d’un coach d’affaires qui la « pilotait » à coup de jargon depuis plusieurs années.

Les résultats sont fantastiques en terme de compréhension, d’adhésion, de mémorisation et de passage à l’acte. Pensez-y !

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  1. Que sont ils les théories de cette pédagogie de décision