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Changez les règles et communiquer ne sera plus la corvée !

Bonjour à tous,

Aujourd’hui, je voudrais revenir sur un échange passionnant que j’ai eu hier sur l’excellent site d’Apolline Point. Il y a été exprimé quelque chose qui m’est cher et que je veux aujourd’hui partager avec vous (je reformule) :

Je n’aime pas communiquer sur mon activité… mais on ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie.

Il se trouve que ce matin même, en séance avec une cliente, la même question s’est posée :

Je ne suis pas à l’aise dans tel exercice de promotion, donc je repousse.

L’important dans ces deux affirmations, c’est le côté fataliste, l’obligation de communiquer, qu’on aime ça ou pas. Ce côté « faudra y passer alors on sert les dents et on s’y jette » me touche profondément.

Je vais donc vous répéter ce que j’ai dit ce matin :

Il n’y a pas une seule façon de communiquer, de promouvoir et de vendre.

 

Quand on voit la communication ou le commercial comme une corvée, c’est qu’on en a une image mentale fixe et qu’on la considère comme un passage obligé. C’est là qu’on se trompe ! Oui, il faut communiquer pour vendre, mais NON, il n’y a pas de méthode unique, infaillible ou incontournable (ça se saurait !). Ce que j’ai donc demandé à ma cliente, c’était :

Dans quels moments te sens-tu excellente ?

Quand elle a répondu, nous avons transformé cette situation en un moment de communication marchande, puis nous avons réfléchit à la manière, le plus souvent possible, de reproduire cette situation. Nous avons changé les règles de la vente et déterminé les circonstances qui lui vont le mieux pour être convaincante.

Dans quel objectif ? Celui de lui permettre de communiquer, promouvoir et vendre en se sentant dans son élément. En capitalisant sur ses propres qualités, ses propres atouts et en s’adressant à ceux qu’elle veut vraiment toucher.

Non pas que cela devienne facile, mais cela devient beaucoup plus plaisant, donc plus naturel, donc plus efficace.

Donc si communiquer prend des airs de corvée, testez cette démarche :

  • A quel(s) moment(s) suis-je excellent(e) ?
  • Je détaille bien cette situation
  • Je la transpose en imaginant qu’elle va déboucher sur une vente (c’est le gros du travail)
  • Je me jette à l’eau en reproduisant cette situation qui me plaît !

Je pose encore une fois la question : Entreprend-on pour se poser des chaînes ? Des obligations ? Ou par goût de la liberté d’action et de pensé ?

Vous le savez sûrement, j’ai fait mon choix et je le répète, la communication n’est pas une fatalité dès lors qu’on s’approprie le moment. Donc n’ayez pas peur de faire les choses à votre sauce. Vous ne serez jamais meilleurs qu’en faisant ce qui vous plaît :) !

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  1. Merci pour cet article très enthousiasmant! Je faisais aussi partie de l’échange sur Appoline Point :)
    Effectivement quand on n’a pas l’habitude et qu’on est de nature un peu introvertie, on n’ose pas se mettre en avant… Je me dis intérieurement que mon travail devrait parler de lui-même aux personnes qui seront intéressées… Tout en sachant pertinemment que c’est faux (c’est plutôt ce que j’espèrerais ^^).
    Alors oui il faut communiquer sur son travail, ses nouveautés, se faire connaitre…mais j’ai parfois l’impression de mal m’y prendre, d’ennuyer mon « public » :(
    La semaine prochaine j’ai un RDV important, avec peut-être à la clé un partenariat très intéressant pour moi, mais cela me stresse d’avance de ne pas savoir comment me positionner… Je vais essayer de réfléchir à la démarche proposée, mais j’ai du mal à être objective et clairevoyante…pas évident de savoir où on est excellent (est-ce là où on est le plus à l’aise? Dans mon cas c’est lorsque je suis seule en conception ou confection = peu propice à la communication!)
    Merci en tout cas pour ces précieux conseils!

    1. Bonjour Angèle,

      Je vous encourage à aller en amont de cet entretien. Quoi qu’il arrive, que ce soit un partenariat intéressant ou pas, il restera un court instant de votre vie. Et ce ne sera surtout pas le seul entretien que vous allez obtenir.

      Le vrai travail n’est donc pas de savoir « comment » parler à cette personne la semaine prochaine, mais de savoir ce que vous voulez raconter, à qui et pourquoi dans votre activité.

      Quand vous travaillez seule en confection/conception, qu’est ce qui fait que vous vous sentez bien ? La créativité, le côté méticuleux du travail ? Est-ce le résultat qui vous plaît ou plutôt la réalisation ? A qui et quoi pensez-vous quand vous dressez une table ?

      Si c’est le moment dans lequel vous vous sentez le mieux, allez-y ! Faites en sorte de vous plonger dans ces moments et notez, actez ce qui vous y plait le plus. Parce que la semaine prochaine, qu’est ce qui vous empêche, durant ce rendez-vous, de dresser une table devant votre interlocuteur tout en commentant votre choix pour cette rencontre ?

      Ce sera, ni plus ni moins qu’une « démonstration convaincante » comme on dit par chez nous :) Et vous serez dans votre élément !

      A ce moment, là, votre travail parlera de lui-même non ?

      Si le partenaire potentiel n’apprécie pas, tant pis. C’est que vous n’êtes pas fait pour travailler ensemble et vous aurez progressé en osant, en testant et en tirant des conclusions. Vous choisirez votre prochain rendez-vous avec plus de précision.

      SI ça marche, je parie que vous aurez beaucoup plus envie de communiquer à votre sauce.

      Qu’en dites-vous ?

  2. Angèle, j’ai envie de te dire d’essayer de prendre la lorgnette par l’autre bout : le RV que tu vas avoir, qu’est-ce qu’il va apporter à ton partenaire? C’est un échange, ce n’est pas que pour toi que ça va être intéressant. Alors, ton partenaire, quelle valeur, quelle solution va-t-il retirer de votre collaboration? Qu’est-ce que ton travail va lui apporter? Positionne toi en terme de solution à ses problèmes / attentes. Formule bien ça dans ta tête, quitte à te le répéter plusieurs fois devant le miroir à voix haute (histoire d’éviter de bafouiller si tu es impressionnée :-). N’hésite pas à m’envoyer un mail si tu veux un feedback sur ton speech ok?

  3. Merci a tous les deux!
    Vos conseils vont m’être très utiles!

    C’est vrai qu’un partenariat, c’est un échange, donc il n’y a pas de raison de se sentir redevable de quelque chose. Je vais réfléchir là-dessus Selma. Je t’enverrai un mail pour t’en parler, merci ;)

    Et je cherchais justement une façon d’illustrer mon travail et mes produits…la voila toute trouvée! Montrer mes décors grandeur nature dressés sur une table, et des choses en cours de confection dans mon atelier, c’est surement le meilleur moyen pour moi de pouvoir en parler facilement :) En plus j’ai la chance que le RDV se passent justement à mon atelier.

    Merci merci, j’ai des pistes pour assurer maintenant ;)

    1. Formidable Angèle ! Heureux de vous avoir été utile.

      Je vous souhaite d’y prendre beaucoup de plaisir et d’en faire un « Grand moment » de votre vie !

      J’espère que vous nous raconterez :)

  4. Angèle, ton site est MAGNIFIQUE! j’entends tout les bons conseils, mais je sais que desfois la peur paralyse et je sais qu’à ta place me mettre à faire un décor, pendant l’entretien biensur que j’en reverais afin de montrer ce que je sais faire sans avoir à l’expliquer avec des mots… mais je pense que malgré la puissante envie je resterai paralysée et partirai en me disant « mais pourquoi tu l’a pas fait BOR…. »

    Là où j’excelle? heuuuuuuuu???

    Petit exemple très concret, le joùr où nous avons partagé la galette des rois au boulot quelques collègues qui suivent mon aventure sur fb m’ont dit : » amène tes toiles! » montre nous en vrai… j’suis sure que tu peux en vendre!
    Donc je suis dans un endroit que je connais, avec des personnes avec lesquelles je m’entend à vrai dire très bien! je n’avais pas peur! Je m’étais imaginé leur parlant de mon projet, du pourquoi ce thème…

    et bien arrivée devant elle, j’ai juste posé mes toiles et je n’ai pas réussi à « haranguer’ la foule! bon j’exagère, juste en parlé avec conviction aurait suffit! il y a ce truc ou je me sens illégitime! Là où j’aime parlé de « mon travail » c’est quand je ne suis pas dans une démarche de vente!!! quand j’explique ma démarche à des personnes bienveillantes qui s’interessent au processus créatif ou au fait que je me lance « un peu sans filet » dans cette histoire…

    Bis reunion de parents dont je fais partie, j’amène qq toiles en me disant « aller vas y, faut que tu te fasse connaitre », biensur j’apporte les « tableaux enfants » et en fait au lieu de dire que je suis passionnée de décoet cie, je leur dis: voilà ça s’passe mal à mon boulot depuis mon retour de congé mater, je cherche un revenu alternatif et comme j’ai toujours peint… patati patata…j’ai fait un peu mieux qu’au boulot mais j’en ai pas parlé avec passion comme j’ai pu quand j’en parle à des amis qui même s’ils ne m’acheteront pas de toiles d’interessent à comment me viennent mes idées….

    depuis le fameux article sur appolinepoint, j’suis en mode cogitum…Et ça me plait, de cogiter de réfléchir… mais je ne crée plus rien! je sais on ne peux pas etre partout à la fois mais je me demande si pour moi ce n’est pas une nouvelle façon de mettre à distance la confrontation avec le « public » que je n’ai pas encore rencontré, que donc je ne connais pas! je me suis donné pour objectif un a 3 salon ou expo d’ici fin 2013, mais si je ne créé pas, je n’aurais pas de quoi « fournir » un stand!!!

    aie aie aie

  5. rapport au commentaire de Selma, je me dis ce qui peut interesser un interlocuteur pour moi c’est justement de savoir le pourquoi du comment de notre démarche, non? ca fait toute la différence de connaitre le créateur en vrai plutot que de commander des articles dans un catalogue par exemple??? d’ou le rapport de proximité, d’ou le porte à porte qui me fait tant peur…

    bref sujet intarrissable

    1. Non non, Julie, moi je crois que ce qui intéresse l’interlocuteur, c’est qu’il va retirer de la transaction quelle qu’elle soit. Le pourquoi de ta démarche peut en faire partie, mais pas que, et pas en intégralité non plus. Le côté « mon boulot m’ennuie » n’intéresse pas ton auditoire, je crois que tu l’as bien compris :-) Le côté éco-responsable et relation de proxomité, oui. Mais encore? Concrètement, qu’est-ce que ça apporte d’acheter une de tes créations? Une déco originale? Une touche de couleur? De la bonne humeur? Je ne sais pas, mais il va falloir que tu trouves. C’est sûrement normal de ne pas créer en parallèle. Mais, comme tu le sens bien, cogiter pour cogiter, ça va bien 2 min, après, il faut aussi tester, et alterner « cogitation » et action :-) Sinon, la peur de l’avis des autres est un problème très, très partagé. Et vraiment terrible car ça peut complètement nous paralyser sur place. Donc comme dis Yves, il faut trouver là où tu excelles et communiquer dessus (tout en travaillant sur la peur de l’avis des autres :-)

  6. Je crois qu’Angèle a mis le doigt sur ce que je peux proposer de différents, ce qui peut interesser l’interlocuteur: le fait qu’ils puissent se réapproprier les toiles en les faisant évoluer comme je le prévois-propose en fonction de leurs envies… et le « multifonction », la dimension ludique des « toiles magnétiques », « toile lumineuse », « toile végétalé » , »toile message »…

    il faut que je creuse encore tout ça.

    en tout cas merci pour tout ces retours!

    Bonne soirée

  7. Génial ! Merci à vous toutes d’avoir si bien réfléchit ensemble à vos problématiques respectives. C’est toujours un bonheur de voir les noeuds se défaire en direct (ou presque) :)

    J’espère que cet échange vous amènera toujours plus de plaisir et d’efficacité dans votre communication !

    Bravo à vous :)

  8. Bonsoir,
    C’est étrange mais je me retrouve à penser à la discussion sur Apolline…
    Communiquer????je pense que tant que notre identité, entendez aussi spécificité, n’est pas faite et ASSUMÉE, c’est à dire, avoir confiance en nous, en notre projet, dans ce que l’on propose, difficile de communiquer…on bafouille et on est perdu dans la masse… Après quant à la maniere de communiquer! !!!
    Quant à savoir où j’excelle et le transformer en angle ou atout de communication, je n’y parviens pas…je trouve bien des choses dans lesquelles je ne suis pas mauvaise, mais je ne parviens pas à le transformer en communication marchande, pour reprendre les termes d’Yves….
    Conclusion, il y a encore du boulot!!!
    Merci pour toutes ces réflexions qui m’enrichissent!!!
    Marielle.

    1. Bonsoir Marielle,

      Effectivement, avant de transformer quoi que ce soit en communication marchande, la première étape est de faire un travail sur soi pour définir en toute franchise avec soi-même, ce que l’on veut faire de son entreprise, où on veut aller à travers elle, ce qui nous y plaît et ce que l’on veut améliorer en elle…

      La manière est presque anecdotique quand on est au clair avec la raison d’être de ses projets.

      C’est un travail personnel, intime et parfois complexe, mais que personne ne pourra effectuer à votre place et qui est LA condition sine qua none selon moi, pour construire à partir de vous une entreprise qui vous ressemble.

      Et la bienveillance et le lâcher prise sont des atouts majeurs pour ça :)

      Y’a du boulot, certainement, mais c’est peut être l’un des plus beaux – et des plus importants – d’une vie je trouve.

      Ça m’a fait du bien d’écrire ça ! Merci Marielle de m’y avoir amené !

  9. Merci à toi!!!
    De mettre des mots sur ma pensée, et ainsi formulée…claire et concise, maintenant, je peux faire un autre pas dans ma réflexion! !!
    Marielle.